Parce que j'aime beaucoup la musique.... Parce que l'amour nous joue parfois des bons ou mauvais tour... parce que....
je me suis permis cette petite comparaison....
Les histoires d'amour finissent mal en général….
C'est pas avec mon petit vécu, que je peux confirmer cette phrase des Rita Mitsouko. Mais un petit air, me fait dire que c'est pas tout à fait faux. Suffit de regarder autour de soi. Des couples se font et se défont sans cesse finalement. Mais bon l'essentiel est là : Si le prix à payer est de mourir étouffé de chagrin, on s'en fout, ça vaut le coup d'oser s'aimer maintenant, peut-être trop fort, mais d'y croire jusqu'au bout.
Une envie de comparaison ce soir...
Une histoire d'amour, finalement c'est un peu comme un grand show musical non ? De la découverte de l'artiste, l'être aimée, jusqu'au rideau final. Ce rideau, situé au dessus de notre tête, tel un couperet. Reste à savoir qui le fera tomber en premier ? L'artiste, qui quitte la scène ? Le spectateur, sceptique, pas très emballé, qui part avant l'heure ? Dans tous les cas, quoi qu'il advienne, le rideau tombe toujours à un moment donné. La première fois, on ne sait même pas ce qu'est un rideau, alors imaginez vous, quand il tombe face à vous et vous laisse seul, avec comme unique couleur : le rouge. L'artiste n'est plus là, les lumières sont à peine éteintes et le rideau est baissé. La deuxième fois, je pense qu'on est déjà plus méfiant. Mais il faut faire attention, tous les shows sont différents, et les fins parfois, peuvent être imprévisibles…
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Tout commence par la découverte. On ne connaît pas cet artiste. On va le découvrir, comme ça subitement à la radio, ou par bouche à oreille, par amis interposés. Et le moment de la découverte est rapide, quelques secondes et on est déjà emballé par un timbre de voix, un air de musique. Les oreilles sont toutes ouies et les yeux pétillants. On a qu'une envie : réetendre ce morceau, au plus vite. Sorte de test, si on s'est pas gouré. Voir si le battement de cœur est toujours là, si la sensation nous prend toujours au corps. Et généralement, on ne s'est pas trompé : on accroche à mort. A ce stade là, le rideau, la scène et tout le bazar, on en est encore loin, mais pas tant.
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Sauf, qu'après cette découverte, on en veut plus. Réentendre encore et encore sa voix. Un premier morceau (baiser) et le cœur s'emballe. Un deuxième morceau et les mains sont moites. Troisième morceau, et on se demande encore comment on a pu passer à coté. Mais « mieux vaut tard que jamais ». Une fois tous les morceaux enchainés et c'est le début d'une histoire. On ne peut s'empecher de passer le cd en boucle, encore et encore. L'histoire débute pas mal et elle risque de prendre un degré supérieur. Un point de non retour, c'est à dire qu'à partir de ce moment là, on sait que quoi qu'il arrive, si tout doit s'écrouler, le mal sera là. Sauf qu'à ce moment là on ne se pose même pas la question et on fonce. Le show démarre.
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L'histoire prend de l'ampleur et selon certains, ça peut se faire plus vite que chez d'autres. Première partie, parfois, sorte de mise en bouche, très appréciable. Et après c'est très variable, l'histoire peut durer longtemps ou non, c'est au bon vouloir de l'artiste. Une heure, pour les plus rapide, jusqu'à 3h pour les plus long. Durant ce temps, c'est le feu d'artifice des sentiments. Le premier morceau, toujours signe annonciateur de la durée du voyage, pose la situation. Et après, on rit, on pleure, on est surpris, un peu déçu, mais toujours heureux, dans tous les cas. Certains ne le sont pas et quitte la pièce avant, laissant l'artiste seul, perdu. Généralement, ceux là, ont déjà fait quelques concerts et peuvent déjà se faire quelques comparaisons. Les autres sont comblés et restent jusqu'au bout. Car finalement au fond de soi, on sait toujours qu'il y'a un bout, une issue, un clap clap final. Mais jamais on veut se l'admettre.
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Après deux heures de show, après s'être trimbalé de droite à gauche (entre extase et chagrin), on sent que le concert prend un rythme un peu différent. Pas que l'histoire s'essoufle mais presque. La fin arrive à grand pas mais ça on le veut vraiment pas. L'artiste commence à tendre la main, mais ça on ne veut pas le voir. Du tout. Alors on crie et tape des mains. On tente de crier, de redresser la barre. Puis vient le premier (dernier ?) rappel. Sorte de prolongement, on tente le tout pour le tout, on veut que l'histoire continue. Mais on sait très bien, que quand le show doit se cloturer, il doit se cloturer. Après le premier rappel, parfois on à le droit à un deuxième, voir trois parfois. Mais finalement c'est se faire du mal pour rien.
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Car à la fin, le rideau tombe malgré tout. Et même si l'aventure peut se poursuivre, elle aura un gout de différent. L'étincelle, n'est plus là et on peut continuer à suivre l'artiste, mais plus de la même façon que cette première fois. L'amour laisse place à l'amitié dans le meilleur des cas (parfois).
Oui, les histoires d'amour finissent mal en général.
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Reste maintenant de savoir si le plus important, est le but final ou plutôt le chemin qui conduit à cette fin. Cette fin qui sera toujours la même quelque soit l'artiste. Parcontre, le chemin sera quant à lui toujours différent. Que ce soit les lumières, la mise en scène, la prestance, l'originalité. Jamais pareil. Même si ce rideau, lui, sera toujours là. Il suffit juste d'être au courant, et de surveiller ce rideau du coin de l'œil et je pense que tout ira bien (normalement).
Malheureusement quand le jeu de scène est trop puissant, on a toujours tendance à l'oublier, ce fameux rideau.
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Bon je vous laisse, j'ai une radio à allumer et une oreille à tendre, sait on jamais…