Chroniques de concerts

Un petit sujet pour regrouper les CR des concerts trouvés dans la presse ....

Et pour commencer, aujourd'hui, un bel article dans le Sud-Ouest ! Very Happy

Le texte pour ceux qui ne veulent pas cliquer :
PÉRIGUEUX. Le chanteur sera à l'Odyssée mercredi 4 mars à 20 h 30

L'effet Vincent Delerm

Du piano à la guitare, Vincent Delerm enchantera ses fans mercredi à l'Odyssée. (photo DR)
Une barbe de trois jours et des cheveux en bataille. À bientôt 33 ans, Vincent Delerm trimbale depuis plusieurs semaines de scènes en scènes son look d'étudiant en Lettres modernes qu'il a été pour présenter son dernier album « Quinze chansons ».

Mercredi 4 mars, c'est sur la scène de l'Odyssée à Périgueux, qu'il va poser ses tennis pour deux bonnes heures de concert. Au piano ou à la guitare, le chanteur à la voix nonchalante (on aime ou on déteste) devrait livrer une grosse partie des titres de son dernier opus tout en saupoudrant son tour de chant de morceaux des albums précédents, comme « Les Piqûres d'araignée » ou « Kensington square ».

Nouvelle chanson française

Que les fans de Vincent Delerm se rassurent, si ce nouvel album est plus pop et remuant que les précédents, cet observateur du quotidien n'a rien perdu de sa plume imagée.

Roi des descriptions minutieuses et des pointes d'humour pour ponctuer ses phrases, en digne progéniture de l'écrivain Philippe Delerm, il s'évertue à dépeindre le quotidien dans les moindres détails.

« J'ai aimé votre visage / à la lumière du péage / aimé cette discussion / sous le panneau des directions », sont quelques-unes des paroles de la chanson « Un Temps pour tout » qui figure dans cet album, tout comme un mystérieux titre intitulé « Un Tacle de Patrick Vieira n'est pas une truite en chocolat ».

Figure de la nouvelle chanson française, Vincent Delerm a lui aussi consacré une chanson aux génériques des émissions de son enfance, en faisant référence à François de Roubaix, le compositeur de la musique de « Chapi-Chapo ». Un peu comme Bénabar, son rival et néanmoins ami de cette nouvelle scène, qui a composé une chanson sur les Carpentier dans son avant-dernier album.

Victoires de la musique

Sur scène, le trompettiste Ibrahim Maalouf et le batteur Nicolas Mathuriau accompagneront ce « poète à l'humour discret » qui ponctue ses concerts par des petits moments d'improvisation.

Victoire de la musique en 2002, dans la catégorie album révélation de l'année, Vincent Delerm a tracé son petit bonhomme de chemin dans la variété française. Il est de nouveau nominé cette année pour les Victoires de la musique dans la catégorie album de chansons de l'année. Il sera opposé à Bénabar, Camille et Bashung dans cette catégorie. Mais pas de prise de tête pour le chanteur ébouriffé. Sur les routes de France, il se dit qu'il « y a un temps pour tout ».

Tarifs : 25 euros ; réduit 22 euros ; abonnés 20 euros ; jeunes 15 euros. Téléphone : 05 53 53 45 51.

Auteur : Julie Martinez

Messages : 640 Date d'inscription : 27/02/2008 Age : 44 Localisation : Paris

Marie-Charlotte a écrit:: Au piano ou à la guitare

C'est mes yeux ou il joue de la guitare ??? scratch

en fait depuis que tu es parti , il a décidé de se mettre à la guitare... groupe 2

Messages : 640 Date d'inscription : 27/02/2008 Age : 44 Localisation : Paris

IsabelleH a écrit:: il a décidé de se mettre à la guitare

Flex !

Jill a écrit:

Marie-Charlotte a écrit:: Au piano ou à la guitare

C'est mes yeux ou il joue de la guitare ??? scratch

LOL je l'avais relevé aussi, je voulais voir si quelqu'un tiltait ! Very Happy

Mais bon, c'est pas faux, il joue aussi de la guitare, ça lui arrive de temps en temps, tout du moins au début, quand il faisait le trio infernal avec Jeannette et ADLS. Et puis pour les Rois Mages à Bourges aussi.

Messages : 23 Date d'inscription : 17/02/2009

Marie-Charlotte a écrit:

Jill a écrit:

Marie-Charlotte a écrit:: Au piano ou à la guitare

C'est mes yeux ou il joue de la guitare ??? scratch

LOL je l'avais relevé aussi, je voulais voir si quelqu'un tiltait ! Very Happy

Mais bon, c'est pas faux, il joue aussi de la guitare, ça lui arrive de temps en temps, tout du moins au début, quand il faisait le trio infernal avec Jeannette et ADLS. Et puis pour les Rois Mages à Bourges aussi.

c'etait en 2005, Vindel a retrouver des photos. yeah

Il y a une vidéo en ligne pour le concert d'un soir de RTL, mais je ne retrouve pas le lien, et j'ai pas trop le temps là tout de suite ....

Marie-Charlotte a écrit:: Il y a une vidéo en ligne pour le concert d'un soir de RTL, mais je ne retrouve pas le lien, et j'ai pas trop le temps là tout de suite ....

Oui, en effet! Il y en a aussi joué a Lyon le 29 Juin 2004, et en plus on y etait!
Comme quoi, Vincent a la gratte... cela nous a pas vraiment marqué.
Vincent, Jeanne Cherhal et ADLS y interprétait "Les mots stupides" de Sacha Distel, la vidéo est ici

Messages : 640 Date d'inscription : 27/02/2008 Age : 44 Localisation : Paris

Excellente la vidéo ! merci les archiveurs ! cheers

Il assure Vinçounet avec sa telecaster ! yeah

Il était dans le Sud-Ouest dimanche, et encore aujourd'hui !

sud-ouest du 04/03/2009

Le texte :

Mercredi 04 Mars 2009

BORDEAUX. Le chanteur se produit au théâtre Fémina demain soir, dans la foulée de ses nouvelles « Quinze chansons ». Rencontre

Le patchwork de Vincent Delerm
Vincent Delerm : « J'aime mettre le gros de la vie au même niveau ». (Photo DR)
Son récent album chez Tôt ou Tard suscite en public une installation aux clins d'oeil cinématographiques. À la Cigale et maintenant en tournée.

« Sud Ouest ». Le titre « Quinze chansons » paraît pauvret !

Vincent Delerm. On me l'a beaucoup dit. Mais je tiens à ce qu'un titre d'album ne soit pas celui d'une des chansons. On se foule encore moins et ça n'est pas remarqué... C'était un clin d'oeil aux titres de Leonard Cohen et de Randy Newman, une façon de dire qu'il n'y avait ni unité ni concept, dans ces 14 chansons et demie.

Les thèmes n'appelaient pas de duos ?

Ça doit servir à dire ce qu'on ne peut exprimer tout seul. Précédemment, celui avec Peter von Poehl signifiait que deux personnes pensaient la même chose. Avec le chanteur de Divine Comedy, il y avait l'intérêt de l'anglais. Avec Mathieu Boogaerts, on se donnait la réplique sur le thème d'une interview mutuelle. Là, ça ne s'y prêtait pas et puis j'avais ma dose ; comme un cocktail Margarita, une fois c'est bon, trois de suite, moins.

Comment arrivent les références ?

En même temps que le reste. Elles ne servent pas à démarrer une chanson, pas plus que je ne les rajoute après. J'ai ce militantisme de mettre le gros de la vie au même niveau. Un truc culturel n'est pas plus haut qu'un Big Mac... Mes morceaux ressemblent à la vie, façon patchwork. Des fois on me le reproche, comme s'il s'agissait d'un élitisme. Alors qu'Ardant et Trintignant sont parmi les plus connus de tous. C'est propre à la chanson, il ne faudrait faire que des « Love me do » ou du Christophe Maé.

Vous exportez-vous ?

On me retrouve sur des compils, en Espagne et en Allemagne, pays curieux du bon goût français. Pour le Japon, il faudrait aller y jouer... Quant à l'Angleterre, c'est très difficile, il y a un embargo très fort, et pas seulement dans la musique. Mon père a été traduit dans 43 pays, sauf pour les Anglais.

Quid de Divine Comedy et de Souchon ?

Versant pop, Divine Comedy est mon préféré. Et Souchon, mon idole côté français, celui que j'ai le plus écouté, il m'a énormément influencé. Chanson et pop sont deux choses très différentes. Il faut savoir ce que l'on fait. Me concernant, c'est de la chanson à fond. Je n'ai pas, comme certains, de complexe de rock star.

En revanche, vous rajoutez des sketches sur scène...

C'est un tic de plus, oui. J'avais peur d'embêter les gens avec mes tournées piano-chant. C'est pour avoir une relation avec le public, contrairement aux vedettes qui se contentent d'aligner les morceaux. Un effet pour contrebalancer certaines plomberies lourdes du répertoire. Mes chansons préférées sont aussi les plus graves, donc les plus fragiles et difficiles.

D'où cette volonté, en clip et en tournée, d'aller vers des temps humoristiques, plus légers, pour faire une moyenne.

Jeudi 5 mars à 20 h 30 au théâtre Fémina. 28,80 euros. 05.56.48.26.26 et www.boxoffice.fr

Auteur : Recueilli par Patrick Scarzello
p.scarzello@sudouest.com

Messages : 314 Date d'inscription : 26/02/2009 Age : 38 Localisation : ah ah

Comme j'ai trop hateeeeeeeeeeee cheers

Messages : 47 Date d'inscription : 28/02/2008

J'ai trop hâte aussiiiii! Je suis en train de me repasser tous les disques...

Merci MC pour les articles!

Messages : 314 Date d'inscription : 26/02/2009 Age : 38 Localisation : ah ah

Tu fais Bordeaux aussi ?

Messages : 47 Date d'inscription : 28/02/2008

Plutôt deux fois qu'une! A demain peut-être ptitjulien!

Messages : 289 Date d'inscription : 03/03/2008

super la vidéo! cheers

Un petit article où ils en parlent :
comparaison spectacles dans la Dordogne Libre
Mais l'autre article, l'ITW, n'est pas en ligne a priori .... Rolling Eyes

Messages : 47 Date d'inscription : 28/02/2008

"Vincent Delerm au cinéma"

Dans Le Soir (Belgique)

http://blogs.lesoir.be/festivals/2009/02/20/vincent-delerm-au-cinema/?pid=1096

Un article, des photos Coeur

(bon, je m'excuse si le lien avait déjà circulé, mais comme j'ai arrêté de lire tout un moment pour garder les surprises...)

Chroniques de concerts 114

Merci Aurie pour l'article et les photos
J'aime bien la premiere, et en ce qui concerne la seconde, je comprend maintenant pourquoi il l'a prise.
Vincent ne met plus de converses, mais des Adidas!

Sinon, voici un autre article paru dans le Sud Ouest d'aujourd'hui

Souchon, Truffaut et donc, Delerm

Vendredi soir, au théâtre, on venait écouter le chanteur Vincent Delerm et ses chansons qui parlent de nous, chandeliers Ikea, cruchasses Miss France, bracelets rouges à la piscine, livres de Modiano, films de Ken Loach, bêtisiers France 3, balades au zoo, madrigaux autour du thé (vanille) et les filles de 1973 qui « ont envoyé du riz en Somalie ».

C'était ça, et plus encore : 5 ans après s'être présenté à Agen seul au piano (« beaucoup de choses ont changé : à l'époque, des choses n'existaient pas, comme Julien Doré et Valérie Pécresse »), Delerm est revenu avec des musiciens (juste deux, formidables, Ibrahim Maalouf et Nicolas Mathuriau, à la trompette, au xylophone, à la batterie, à l'orgue électrique et même à la boîte à musique) et un décor pop de cinoche.

Une effigie de pin-up fifties assise sur le piano à queue, un lion de la Century fox en peluche, une lampe de brocante, et des néons, et un écran où l'on a vu des pubs piquées en 1970 dans un ciné de Rouen, un film muet pastiché et un générique de fin. La musique de Vincent Delerm s'est affirmée, swing et pop, sur des textes toujours justes et drôles, chroniques mélancoliques du quotidien à la façon de mini-pièces de théâtre. Ou de films, donc, puisque c'était le fil rouge de ce nouveau spectacle. Sur la vingtaine de chansons choisies pour ce récital 2009, il a rassemblé les plus cinématographiques (elles sont nombreuses) : « Tous les acteurs s'appellent Terence », « Deauville sans Trintignant », « Fanny Ardant et moi », etc. « Tes parents » en changeant les paroles encore plus drôles. Parfois, à un pupitre, Delerm a raconté des histoires hilarantes et intelligentes. Et puis aussi, on a entendu Fanny Ardant dire « À Naples il y a peu d'endroits pour s'asseoir », Jean-Louis Trintignant dire « Une femme qui vous écrit sur un télégramme "Je vous aime", on peut aller chez elle... » Il y a eu un duo avec Alain Souchon, qui n'était pas là, mais c'était sa voix et c'était bien quand même. Ils chantaient « L'Amour en fuite », de Souchon pour le film de Truffaut, sur fond d'appartement d'Antoine Doisnel. Ce qui est un bon résumé de l'univers Delerm.

Sinon, le son n'était pas terrible et la salle, pas tout à fait comble.

Auteur : Adrien Vergnolle

Pour ceux qui y etait, il etait si pourri que cela le son?

Heu .... t'es fatigué, Vindel ? Question

Ça fait quuand même des lustres que Vincent met ses Stan Smith en concert, depuis qu'il a abandonné les Clarks ! Les Converses, c'est quand il est "en civil" lol Wink

.

Le son n'était pas pourri du tout, bien au contraire, j'ai tout de suite fait remarquer à Aurie que le micro du piano ne pétouillait pas, contrairement à Périgueux et à Bordeaux. Enfin il pétouillait un peu, ça s'entend surtout pour "Deauville" , il y a beaucoup de "p" au début !!!! Mais bon à Côté de la veille, c'était vraiment acceptable.

Et où il a vu les bracelets rouges à la piscine, le journaliste ?????? Je dormais quand il a chanté 785463 habitants ??????? scratch

Merci pour l'article, en tout cas !
Very Happy

Dans le figaro-magazine d'aujourd'hui, page 79 :
Vincent dans le fig-mag
Very Happy

Un joli article ici ! Avec une jolie photo ... même si pas nouvelle et très connue .....

Et hier il y avait un tout petit article sur le site du Figaro, c'est là ! Avec aussi une très belle photo ....
drunken

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