et ben ça rame voilà bine 5 minutes que j'essaye de les poster ces 5 questions
5 questions à Vincent Delerm
Culture - Musique
Par Intalk
Jeudi 22 Janvier 2009 07:15
Un 4ème album quinze chansons dans les bacs depuis le 3 novembre 2008, une tournée qui s'annonce d'ici les prochains jours et qui passera par la cigale du 9 février au 30 mars, quelques projets, Vincent Delerm n'a pas pour autant tout dit, et a gardé avec lui quelques secrets.
Depuis toujours vous avez des chansons qui ne sont pas sur les disques et que l'on n’entend que sur scène. Cette fois-ci, allez vous jouer d'autres inédits ?
J’aime bien faire cela. Ce sont des moments d’écoute très différents. Quand j’ai commencé sur mon premier album, j'ai fait une vraie tournée avec des titres que les gens avaient identifiés et l'autre moitié qu'ils découvraient. C’était à chaque fois deux moments complètement différents. Il y a une écoute totale quand les gens apprécient les paroles. Et même si ce n’est que pour une ou deux chansons, j’ai toujours envie qu’il y ait quelques petits moments comme cela. Tout le monde est relié au texte. C’est assez excitant à faire.
Avez-vous encore une fois des petits intermèdes comiques, des effets de mise en scène ou ce sera très sobre ?
Je n’ai pas forcément la volonté que ça soit drôle tout le temps mais je veux qu’il se passe des choses, ça c’est sûr. Cela vient de l’époque où j’étais piano-voix. Je ne pouvais pas débarquer tout seul avec mon piano sans qu’il ne se passe rien. Quand j’ai eu des musiciens, je me suis dit qu’il fallait qu’il y ait encore plus d’idées, cela est passé par la drôlerie. Il arrive de voir sur une même tournée, à deux ou trois mois d’écart, des chanteurs faire semblant d’improviser une blague qui était en fait la même au mois de mars et au mois de juin. Je pense au contraire qu’il faut faire un spectacle très écrit et ne pas donner l’impression d'être dans l’improvisation. Ensuite, vient le moment où l'on insére des intermèdes. J’aime cette dynamique là.
Vous avez beaucoup tourné en province et dans les petites salles, est-ce un choix ?
il est vrai que c’est drôle. On se met à connaître les villes. Sur trois tournées, j’ai fait trois fois la ville de Metz. Pourtant, un jour ce fut dans Metz même, un autre juste à côté, et la dernière représentation était à 30 km. Effectivement, il y a quelques salles dans lesquelles on repasse à chaque fois. En revanche, c'est souvent dans celles-ci que l'on arrive l’après midi avec le sentiment que c’est incroyable, et s'en suit un concert qui n’est pas si dingue que ça. À l'inverse quelquefois fois la salle parait un peu froide, puis une fois que les gens sont là, cela devient chaleureux. C'est peut-être pour cela que j'ai un attachement particulier pour les théâtres. Je fais tournées où il y a énormément de théâtres.
Dans les médias vous avez une image de chanteur bobo un peu parisien. Avez-vous l’impression d’être l’incarnation d’un certain « chic parisien » ?
C’est difficile à dire. Les artistes se plaignent souvent des étiquettes. Je pense qu’elles viennent de nous et qu’il faut les assumer. J’ai fait un album sur un Paris, je n’étais pourtant pas parisien à l’époque. Finalement, je véhiculais beaucoup cette image là. Même la pochette du disque était très art et essai. J’assume très bien le côté parisien, peut être un peu nouvelle vague. Il est donc assez logique qu’il y ait cette idée là. Les gens qui me suivent depuis le début savent que je ne représente pas que ça mais cela fait partie de moi.
D'où vient cette réputation de ne pas être un chanteur très mélodiste ?
Il y a plusieurs niveaux d’existence. Il y a les gens qui vous ont vu juste une fois à la télé, d’autres qui vous ont vu un peu plus souvent, qui vous aime mais qui ne vont quand même pas acheter l’album ou venir au concert. Il y a ceux qui viennent au concert sans être fans et ceux qui aiment vraiment. Je crois que selon ces catégories, les gens ne perçoivent pas la même chose de vous. Certains vous dirons que c’est tout le temps le même album, d’autres que c’est différent. Lorsque j’écris une chanson, j’éprouve le besoin de penser que la mélodie est différente de la précédente, pour avoir envie d’aller au bout. Il est vrai que je demande beaucoup aux instruments. Ma voix ne fait pas tout.
ça vient de là : http://intalk.fr/index.php/culture/musique/1616-5-questions-a-vincent-delerm.html
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